23 avril 2017 - Année A –
Dimanche de
la divine Miséricorde
1ère lect : Ac 2, 42-47 Ps. 117 2ème lect : 1P 1, 3-9 Év. Jn 20, 19-31
Partage de vie à Pouléba et Gaoua, janvier-février 2017
Samedi 14 janvier nous quittons Nice, Henri et moi, et sa fraicheur, pour retrouver, après deux décollages et deux atterrissages, Ouagadougou et sa chaleur où nous attendent l’abbé Alex et notre “fils” Adrien. L’abbé Alex, ancien curé de Gaoua, aujourd’hui curé de Pouléba dans le diocèse de Diébougou et l’abbé Éric, actuel curé de Gaoua se sont réparti notre accueil et nos séjours.
Dès le lundi, après une longue route dont la dernière partie est une piste (qui doit être difficilement praticable en saison des pluies) nous arrivons à Pouléba, dans le diocèse de Diébougou, une paroisse où beaucoup de choses et d’activités pastorales sont à mettre en place ; mais nous allons vite nous rendre compte que ce n’est pas ce qui fait peur à son curé, l’abbé Alex. Pour l’eau, il y a des puits et pour l’électricité qui n’arrive pas encore jusque-là, on va installer trois plaques solaires sur le toit du presbytère pour commencer à y voir un peu mieux, dès 18 heures quand la nuit tombe. Merci à tous les amis qui ont discrètement contribué au financement de cette lumière.
Rencontres nombreuses de formation, temps de prières vont rythmer les journées pour préparer la grande célébration du dimanche 22 janvier : l’envoi en mission de la paroisse et du Conseil paroissial tout neuf, une bonne trentaine de baptêmes de petits enfants et le renouvellement des promesses de mariage et action de grâce pour dix couples, dont nous-mêmes qui fêtons cette année nos noces d’or.
Tous ces divers groupes (secteurs paroissiaux) reçoivent une formation et des temps de prière – en langue Dagara – avec quelques traductions pour nous. La messe de ce 22 janvier, dehors, sous les arbres, rassemblant paroissiens, amis venus de plusieurs endroits, « baptizandis » et jeunes ou vieux mariés… a été un temps riche de prière et de vie partagée qui restera gravé dans les cœurs. Et c’est bien cela le premier partage dans la mission, ici comme là-bas. Après la messe, chacun est invité à partager dans la joie et les rires les divers plats préparés et offerts par de nombreuses familles.
Une semaine plus tard, nous repartons sur la piste et les routes pour rejoindre Gaoua où le curé, l’abbé Éric et son vicaire, l’abbé Anicet nous accueillent dans de grands éclats de rire. Notre vie avec eux va être rythmée par des rencontres, des moments de vie passée dans les diverses CCB (Communautés chrétiennes de base), la paroisse cathédrale elle-même, les rencontres et partages avec les Femmes catholiques, les groupes liturgiques, les chorales (francophone et en langue), l’équipe des Samuels – les enfants de chœur qui ont formation, camps, répétitions des cérémonies et même entretien et lavage de leurs aubes le samedi avant la messe… mais oui ! Temps partagés et priés avec les groupes de prières, les chapelets récités dans les familles.
Plusieurs après-midis par semaine il y a des catéchèses d’adultes de tous âges, par groupes de 10 ou 12 personnes ; les enfants ont leur propre catéchèse par 100 à 200 enfants qui apprennent par cœur en répétant chants et prières puisque rares sont les livres et les cahiers.
Avec le véhicule paroissial (toujours le même bien entretenu), nous partons en brousse, à Ouadaradouo, pour la messe de fin de funérailles de Pierre, un des premiers chrétiens de ce secteur. C’est Isidore, le catéchiste qui anime et traduit les demandes, les intentions de prière et l’homélie vibrante de l’abbé Boniface : « N’ayez pas peur de la mort… c’est le passage qui vous mène à la vie ! ». Nous irons aussi à Boussera où la chapelle en dur va commencer à sortir de terre, avec les efforts des paroissiens de là-bas et d’ici.
L’école catholique continue vaillamment son excellent travail et les résultats obtenus sont là pour le prouver ; le fonctionnement de la cantine a été repensé et voici ce que le curé nous en dit : « La cantine à l’école catholique de la paroisse a commencé, cette année, avec un peu de retard par manque de moyens (l’État a cessé son aide) le premier repas a été servi le 28 janvier : il y a deux cuisinières qui préparent lundi, mardi, jeudi et vendredi, 80 kilos de riz par jour ; nous faisons préparer pour tous les élèves et ils sont 431… Votre aide permet l’achat du riz et les familles qui le peuvent participent elles aussi à l’achat de riz et apportent du bois pour la cuisson. Dix euros (10€), c’est 10 repas, ce sont dix enfants qui mangent à leur faim à midi».
Il y aurait encore tant à vous raconter… l’harmatan, ce vent chaud qui souffle et soulève la poussière, la température qui ne cesse d’augmenter… 37… 40degés.
Je vais terminer par une parole du cardinal Robert Sarah, dans son livre « Dieu ou rien » :
« La véritable charité n’est ni une aumône ni une solidarité humaniste, ni une philanthropie ; la charité est l’expression de Dieu et un prolongement de la présence du Christ dans notre monde ».
Marianne MARÇON, présidente de l’association G.A.O.U.A
samedi 22 et dimanche 23 avril quête pour notre paroisse sœur
du Sacré-Cœur de Gaoua à l’issue des messes
REPAS PARTAGE : table ouverte à tous Dimanche 23 avril
12 h 30 Maison Saint Bernard. La Colle. Libre participation aux frais. Renseignements : 06 64 28 38 47
Padre Pio: Lundi 24 avril Saint-Pierre du Cros 17h30 chapelet suivi de la messe paroissiale à 18h30
Messes en maisons de retraite : Mercredi 26 avril 15h Les Vallières
Jeudi 27 avril 16h Ste-Juliette
CATÉCHÈSE : Vendredi 28 avril 9h-11h Sainte-Famille rencontre des catéchistes de la paroisse avec le P.Séraphin
Psaume 117
R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Que le dise la maison d’Aaron :
Éternel est son amour !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
On m’a poussé, bousculé pour m’abattre ;
mais le Seigneur m’a défendu.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Clameurs de joie et de victoire
sous les tentes des justes.
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle ;
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
SAINT-MARC
Fête patronale Dimanche 30 avril
MESSE à 11h
Pas de messe le samedi 29 avril
