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Archives Par Date

29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 09:43

Programme des «Lundis de St Jacques 2013»

Un lieu : La Maison paroissiale de La Colle-sur-Loup
Un horaire : 20h30 – 22h



18 mars

La Miséricorde, socle de l’Espérance

En fin du Carême

Annick FRON

08 avril

La Résurrection, source de l’Espérance chrétienne

Après Pâques!

Christine COUDRAY

13 mai

Délivré de toutes frayeurs, sauvé de toutes angoisses, l’Espérance comme autre regard sur le monde

Entre Ascension et Pentecôte

Jean-Hugues AUZOUY

10 juin

?

 

?

16 septembre

Espérance - confiance - optimisme

 

Jean-Michel BLOUZARD

14 octobre

Les jeunes, la mission, l’Espérance

Retour des JMJ de Rio avec le premier pape latino-américain


?

11 novembre

Le Jugement dernier, porte de l’Espérance

 

Bertrand GRIER

9 décembre

Avec Marie, renaître l’Espérance dans la prière

Jour de l’Immaculée Conception
Au cœur de l’avent

?

 

Une méthode : en premier, prendre appui sur une ou plusieurs phrases des Evangiles

 

 

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 09:43

Programme des «Lundis de St Jacques 2013»

Un lieu : La Maison paroissiale de La Colle-sur-Loup
Un horaire : 20h30 – 22h



18 mars

La Miséricorde, socle de l’Espérance

En fin du Carême

Annick FRON

08 avril

La Résurrection, source de l’Espérance chrétienne

Après Pâques!

Christine COUDRAY

13 mai

Délivré de toutes frayeurs, sauvé de toutes angoisses, l’Espérance comme autre regard sur le monde

Entre Ascension et Pentecôte

Jean-Hugues AUZOUY

10 juin

?

 

?

16 septembre

Espérance - confiance - optimisme

 

Jean-Michel BLOUZARD

14 octobre

Les jeunes, la mission, l’Espérance

Retour des JMJ de Rio avec le premier pape latino-américain


?

11 novembre

Le Jugement dernier, porte de l’Espérance

 

Bertrand GRIER

9 décembre

Avec Marie, renaître l’Espérance dans la prière

Jour de l’Immaculée Conception
Au cœur de l’avent

?

 

Une méthode : en premier, prendre appui sur une ou plusieurs phrases des Evangiles

 

 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 01:56

Voici le texte de l'intervention au "lundi de Saint Jacques" du 14 mars 2011 par Bertrand Grier:

"Je pratique donc je suis (croyant oui, pratiquant non. Qu'en penser ?)"


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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 19:07

Nous commençons l'archivage des conférences des lundi de Saint Jacques. Cet effort nous permet de mettre à disposition des internautes les textes des interventions.

Vous trouverez donc ces archives d'article dans la catégorie "Lundi de Saint Jacques", sur la gauche du site web.

Les archives sont classées par ordre chronologique, ainsi une intervention datant de 2009 sera placée avant une intervention de 2010 même si le texte a réellement été mis sur le site en 2010...

Pour démarrer nous vous invitons à découvrir la conférence du 1er février 2010 intitulée "Don, renoncement et liberté: où s'arrête notre liberté" par Bertrand GRIER en cliquant ici.

Bonne lecture !

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 19:01

Don – renoncement – liberté

Par Bertrand GRIER

Conférence du lundi 2 février 2010 - les lundi de Saint Jacques

-----------------------------------------------------

Ce titre en trois volets m’a été inspiré par un échange récent au sujet d’une analyse psychanalytique de la Bible qui, me dit mon interlocuteur, met en avant des notions d’épanouissement personnel et de respect de la liberté individuelle, valeurs à la mode dans notre monde occidental actuel (parallèlement, ou dû, à la prédominance d’un système économique et social libéral originaire des Etats-Unis ?). Or, ajout-t-il, « Faire la part belle à la seule liberté n’est pas suffisant ; la liberté ne vaut rien si elle n’est pas teintée d’amour ; un amour qui conduit à des concessions mutuelles, des renoncements, l’abandon de quelques pans de la liberté de chacun».

Dit d’une autre façon, le souci de soi ne vaut qu’avec le souci de l’autre.

Il m’a semblé évident qu’il fallait alors parler du don qui est une sorte de concrétisation matérielle à la fois de la liberté et du souci de l’autre.

Vous aurez d’ailleurs noté que lors de notre séance précédente, il avait déjà beaucoup été question du don dans le Nouveau Testament (l’offrande des deux pièces de la vieille femme, …).

C’est une heureuse coïncidence que peu après Noël, au moment même où nous fêtons la venue des mages chargés de présents pour la naissance du Christ, nous évoquions justement ce thème du don. Il est vrai aussi que cette question est devenue ces jours-ci d’une actualité médiatique douloureuse au lendemain du séisme en Haïti.

Pour le chrétien l’histoire biblique s’inscrit entre deux dons :

- le don de la création : dans la première version (Gen. 1-29 et 1-30), Dieu donne à partir du moment où il crée l’homme et la femme (à noter que dans le second texte, Dieu ne donne pas la création, le Jardin d’Eden, mais il donne à l’homme la tâche « de le cultiver et de le garder ») ;

- le don de la vie du Christ : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».

Un don associé à la perte d’une vie, cela nous évoque un autre épisode de l’Ancien Testament qui succède immédiatement aux récits de la création : le meurtre d’Abel par son frère Caïn. Il s’agit de deux dons : l’un agréé par Dieu l’autre pas.

Relisons ensemble ce texte (Gen. 4-1 à 4-8). Sans entrer dans les subtilités des différentes traductions (lisez Marie Balmary par exemple), on remarque facilement que les deux dons ne sont pas équivalents :

- « il advint que Caïn présenta des produits du sol », lesquels ? On n’en sait rien et aucune valeur particulière n’est attachée à son offrande par le donateur ;

- « Abel offrit des premiers-nés de son troupeau et même de leur graisse ».

Tous les dons ne sont pas équivalents, non pas leur nature (contrairement à ce que l’on pourrait déduire, les éleveurs ne sont pas plus vertueux que les agriculteurs, même s’il y a peut être une intention cachée du rédacteur) mais par l’intention du donateur.

On peut aussi relever des différences dans la naissance des deux frères :

- « L’homme connu Eve » … « j’ai acquis un homme de par Yahvé » (pour Caïn) [1];

- « Elle donna aussi le jour à Abel ».

Et quelle différence encore plus marquée avec la naissance du troisième (Gen. 25) : « Adam connut sa femme, elle enfanta un fils et lui donna le nom de Seth ».

Ici on cite le nom du père qui n’est pas exclu du discours de la mère (« j’ai acquis un homme de par Yahvé »). Elle n’a pas cette fois « acquis un homme » mais « enfanté un fils », ce qui n’est pas du tout la même chose (aucune idée de possession mais au contraire une idée de lien, de relation).

On peut dire qu’Abel et Caïn étaient mal partis dans la vie, surtout Caïn.

Revenons au don.

Un article de la revue Muze de décembre 2009-janvier 2010, intitulé « L’échange ou le don. Pourquoi échangeons-nous des cadeaux ? », nous explique la différence entre l’échange et le don.

L’échange est essentiellement économique. Il résulte d’un intérêt commun entre deux parties (groupes, individus), et n’implique pas de rapport personnel à l’autre : une fois l’affaire conclue (la somme payée contre un bien, un service, …) chacun est libéré du lien temporaire qui s’est établi.

Au contraire, le don engage l’un et l’autre dans une relation « paradoxale » nous dit-on.

Paradoxale car celui qui donne (même s’il attend toujours une forme de reconnaissance), doit être capable de s’exposer à ne rien recevoir en retour. J’ajouterais qu’il s’expose à ce que son don ne soit même pas accepté. Donner c’est admettre l’éventualité d’un défaut de réciprocité. Nous avons (grâce à l’intervention de Matthieu) abordé cet aspect au cours de notre séance précédente.

Nous avions eu l’occasion de faire l’expérience de cette notion de réciprocité du don lors de notre séjour en Algérie il y a 30 ans. Apporter un cadeau signifie un contre cadeau en retour.  Si ce cadeau est un gâteau présenté dans un plat par exemple, il se passe les choses suivantes :

1) le gâteau sera mangé sans être partagé avec le donateur (ce qui est plus logique que dans notre système de conventions, avouons-le) ;

2) on vous rendra le plat avec dedans un don en retour (un paquet de farine ou de sucre).

Nous avons pu nous apercevoir qu’il existe aussi une forme d’appel au don. Le fait d’entrer chez quelqu’un et de lui dire qu’il a chez lui quelque chose de beau (un beau plat, une belle théière, …) met dans l’obligation celui qui a entendu de faire don du bien qui a été cité (du moins est-ce ainsi que nous avons interprété le fait de devoir repartir avec l’un de ces objets).

C‘est une forme de reconnaissance de la personne qui émet la « demande » et du lien qui unit ces deux personnes. Mais ce don forcé expose aussi à une future réciprocité.

Marcel Mauss, inventeur français de l’ethnologie et de l’anthropologie, a étudié dans les années 1920 les coutumes de sociétés dites primitives. En particulier, il s’est intéressé à la pratique du potlatch chez les indiens du nord-ouest de l’Amérique, pratique que l’on retrouve aussi dans les populations du Pacifique.

Le potlatch est un don collectif d’une communauté vers une autre au cours d’une cérémonie officielle. Il met en jeu trois phases :

- le don d’un objet de valeur est une reconnaissance implicite de l’autre communauté,

- l’acceptation du don est une reconnaissance par cette communauté réceptrice de la valeur du don,

- le contre don (au minimum au même niveau d’estime que le don) sert à annuler la valeur matérielle de l’échange (au point que certaines fois, les dons et contre dons sont détruits pendant la cérémonie !) au profit de la valeur sociale de cet échange.

Marcel Mauss voit dans le don, qui semble a priori manifester une relation de sympathie envers l’autre, révèle en fait une dimension agressive ou au moins contraignante.

Un exemple vécu, toujours en Algérie, illustre cette obligation contraignante. Nous avions rendu service à un employé travaillant près d’Alger en le ramenant en voiture près de sa famille dans un village de Kabylie ; arrivés dans son village, il nous présente alors à un homme plus âgé qui avait passé plusieurs années en France et qui nous fait entrer chez lui, nous invite à partager son repas, puis nous convainc, car il est tard, de nous laisser sa chambre pour la nuit et nous guide le lendemain à travers le marché de Tizi-Ouzou. Racontant plus tard cette anecdote à un algérien connaissant la situation pécuniaire de l’homme que nous avions aidé, nous avons alors compris que ce dernier était depuis devenu débiteur de l’homme qui nous avait hébergé et qu’il allait sans doute  « mettre toute se vie pour rembourser cette dette ».

L’offrande faite aux dieux n’est pas non exempte de cette obligation de retour lorsqu’il s’agit d’un geste de demande plutôt que d’action de grâce. Sans parler de l’offrande (ou don) non sincère, comme celle de Caïn, comme les cadeaux de pacotille des navigateurs européens qui, s’adressant aux peuplades pratiquant le potlatch, ont pu leur extorquer ainsi de grandes quantités d’or et autres matières et objets précieux.

Marcel Mauss a tiré de ses analyses les conclusions suivantes : « il est possible d’étendre ces observations à nos propres sociétés. Une partie considérable de notre morale et de notre vie elle-même stationne toujours dans cette même atmosphère du don, de l’obligation et de la liberté mêlés ».

Ce n’est pas un hasard si dans ce propos nous retrouvions mêlés le don et la liberté ; nous le verrons encore plus loin.

Dans nos sociétés modernes le don revêt toujours cette part ambigüe, dangereuse, conflictuelle et violente. Le don oscille toujours entre désintéressement et contrainte et par là nous oblige à prendre conscience de la part de conflit inhérente à toute relation avec l’autre.

Ce conflit, Paul l’a très bien exposé lors de notre dernière rencontre, quant à notre attitude face à celui qui mendie, donc qui sollicite activement un don (comme dans l’exemple de la chose « signalée comme belle » en Afrique du nord).

Ecoutons ce que nous en dit Sénèque (Sénèque, né en 4 avant JC et mort en 65 après JC est influencé par le stoïcisme mais sa pensée est aussi proche de la morale et la charité chrétiennes, nous dit-on dans l’article de Muze) :

« … surtout donnons de bon cœur, promptement, sans hésiter. Quel charme peut avoir le bienfait que longtemps le bienfaiteur a retenu dans sa main, qu’il semble n’avoir lâché qu’avec peine, et comme se faisant violence à lui-même. Si même il survenait quelque retard, ayons soin qu’on ne puisse en accuser notre irrésolution. L’hésitation est tout près du refus et n’a droit à aucune reconnaissance – car le premier mérite du bienfait consistant dans l’intention du bienfaiteur, celui dont la mauvaise volonté s’est trahie par ses tergiversations, n’a point donné » (Extrait : Des bienfaits, éd. Les Belles Lettres, 1961). 

Je me souviens avoir vu un film où un adolescent de 12-13 ans regardait passer un malheureux dans la rue, tirant une carriole. L’enfant mangeait des œufs en chocolat ; tout à coup, il se releva, descendit au pied de l’immeuble, rejoignit l’homme à la carriole qui, arrêté sous un arbre, s’était mis à compter ses quelques pièces de monnaie, toute sa fortune. Le jeune tendit ses chocolats au vieil homme puis disparut. Spontanéité du geste, certes. Mais pas au risque de la relation ?

Nous avons passé une année à parler du Bien et du Mal, mais nous étions-nous penchés sur l’article 7 du Catéchisme de l’Eglise Catholique, intitulé « Les vertus », dans laquelle la vertu y est définie comme « une disposition habituelle et ferme à faire le bien » accompagné de cette citation de Grégoire de Nysse : « le but d’une vie vertueuse consiste à devenir semblable à Dieu ».

Le catéchisme évoque ensuite plusieurs sortes de vertus :

-  les vertus humaines en distinguant les 4 vertus cardinales (prudence, justice, force et tempérance) ;

- les vertus théologales (la foi, l’espérance, la charité) ;

- les dons et les fruits du St Esprit (7 dons : sagesse, intelligence, conseil, force, science, piété, crainte de Dieu et 12 fruits : charité, joie, paix, patience, longanimité, bonté, bénignité, mansuétude, fidélité, modestie, continence, chasteté).

Si la charité est citée deux fois, le sens de l’humour n’en fait pas partie comme vous l’aurez remarqué.

André Comte-Sponville a écrit « Petit traité des grandes vertus » qui a été traduit en 24 langues, ce qui est beaucoup mais beaucoup moins que la Bible.  Le thème de ce soir nous entraîne vers quatre des vertus citées dans le centre de cet ouvrage :

- la générosité ;

- la gratitude ;

- l’humilité ;

- la simplicité.

Comme je ne veux pas empiéter sur le thème de « « l’autre en philosophie », je ne donnerai que quelques extraits de ses propos.

Générosité :

La générosité est la vertu du don. Ce n’est pas la justice ni non plus la solidarité. En cette période de dons aux haïtiens, remarquons que l’on parle beaucoup de solidarité alors que le mot générosité paraît plus adapté. Vous avez sans doute reçu les vœux de M. le Président de la région et noté qu’il emploie le mot solidarité pour un autre : fraternité.

Générosité, don d’argent nous dit ce philosophe, mais aussi parfois jusqu’au sacrifice, le don de soi.

La générosité est une victoire sur la petitesse du moi, même quand nous n’aimons pas. Celui qui donne par amour n’a pas besoin d’être généreux. Pour lui cela va de soi. Mais on ne commande pas l’amour. En revanche, la générosité exprime notre liberté (elle n’existe que si nous n’y sommes pas contraints et si nous ne sommes pas intéressés, nous n’attendons rien en retour) et notre volonté. Elle est grandeur de l’âme.

Et être généreux s’est « s’efforcer d’aimer et agir en conséquence » nous dit Comte-Sponville et il ajoute : « La générosité nous élève vers les autres et vers nous-mêmes en tant que libérés de notre petit moi ».

La seconde vertu qui entre directement dans la sphère du don est la gratitude.

Que l’être généreux n’attende rien en retour n’exempte pas celui qui reçoit de remercier.

D’ailleurs, Mozart utilise cette expression « la générosité de la gratitude ».

Quand la gratitude fait défaut, ce n’est pas que nous ne sachions pas recevoir, ce n’est pas insensibilité, c’est encore une incapacité à donner, de l’égoïsme.

Remercier c’est donner ; rendre grâce, partager. Que les dons nous viennent de Dieu ou des hommes.

Nous étions à Paris l’hiver dernier avec Béatrice. De notre autobus j’ai suivi cette scène.

Une femme sort de son immeuble et jette quelques pièces à un homme assis sur le sol, un SDF qui avait étalé ses affaires sur le trottoir. Nous étions en décembre, il pleuvait et dans le froid l’homme avait passé la nuit là sans doute. La femme s’est penchée pour déposer son don et a immédiatement poursuivi son chemin. Alors, cet homme s’est comme réveillé, le temps de comprendre il a levé la tête vers la femme qui déjà s’enfuyait. Comme avec le garçon aux chocolats, le don n’était pas allé jusqu’au risque de la rencontre. Mais j’ai vu le regard de cet homme. J’ai vu cette joie dans les yeux, cette bouche se fendre d’un sourire ensoleillé.  J’ai bu à ce visage éclairé et volé à cette femme le merci adressé qu’elle n’a pas pris le temps de recevoir.

Bienheureux ceux qui savent s’arrêter. Je dédie cette conférence de ce soir à tous ceux qui, dans cette salle (j’en connais !), à Haïti (j’en connais aussi !) ou ailleurs, donnent une partie d’eux-mêmes dans l’échange autant que dans la chose donnée.

Deux autres vertus me paraissent bien reliées au don.

La première est l’humilité ; St Augustin a écrit ceci : « Là où est l’humilité, la aussi la charité ».

La seconde est la simplicité, qui va au-delà encore : voyez St François d’Assise.

Le moi n’est que l’ensemble des illusions qu’il se fait sur lui-même, nous dit Comte-Sponville et il ajoute encore :

- la générosité le surmonte, la simplicité le dissout ;

- la générosité est un effort, la simplicité un repos ;

- la générosité est une victoire, la simplicité une paix ;

- la générosité est une force, la simplicité une grâce.

L’esprit de la simplicité est celui des Evangiles :

- laissez venir à moi les petits enfants ;

- bienheureux les simples d’esprit ;

- regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent, ni ne recueillent en des greniers et votre Père céleste les nourrit.

Quoi de plus léger ! C’est la vertu des sages et la sagesse des saints, ajoute Comte-Sponville, quoique philosophe athée.

A ce moment de l’exposé, je vous invite  à revenir à une autre histoire de don.

Dieu avait fait à Abraham le don d’un premier fils, Ismaël, par sa servante égyptienne Agar (la première mère porteuse de l’histoire de l’humanité), puis d’un second, Isaac, par sa femme Sara.

Relisez ces textes, leur symétrie, y compris dans les détails  est frappante.

Si on considère qu’il s’agit là de deux manières différentes de nous raconter la même histoire, alors nous y voyons autre chose que ce qui est généralement commenté (pourquoi les tableaux ne représentent-ils que le « sacrifice » d’Abraham mais pas « l’abandon » d’Agar, en tout point parallèle ?).

Alors peut-on y lire le refus des dons de Dieu (découragement/distance pour Agar, obligations/étouffement pour Abraham) puis une invitation (les envoyés de Dieu ouvrent leur regard) à rectifier ces attitudes égoïstes  face au don de la vie, en pensant l’autre (l’enfant) au lieu de soi.

A cette idée que notre monde contemporain met en avant la liberté individuelle mais que celle-ci est sans issue si elle n’avance pas en parallèle avec l’amour qui est concessions mutuelles et donc abandon d’une part de sa liberté, quelle réponse pouvons-nous faire ?

Nous connaissons tous cette phrase «  La liberté de chacun s’arrête où commence  la liberté de l’autre » tirée de la Déclaration Universelle des droits de l’homme.

Faut-il opposer liberté et renoncement ? Le don et l’amour veulent nous dire laisser de la place à l’autre et par là renoncer à certains choix. Mais ce renoncement n’est-il pas justement l’expression la plus haute de notre liberté ?

Celui qui cherche à dominer son prochain pour gagner davantage de pouvoir, ou d’argent, ou de reconnaissance publique ou privée n’est-il pas d’abord l’esclave de sa propre logique, de son instinct de survie.

Inlassablement, des intentions de prières s’adressent aux dirigeants, à ceux qui ont le pouvoir pour qu’ils aient un regard ouvert et des actes justes.

Se laisser diriger par le désir de prendre toute la place (chacun à leur façon Abraham et Agar commencent par prendre toute la place) n’est pas user de sa liberté. Bien plus libre est celui qui sait prendre du recul face à cette attitude (ce qui ne veut pas dire s’effacer totalement), qui sait y renoncer avec juste ce qu’il  faut de distance pour que l’autre existe dans l’espace qui lui est ainsi ouvert.

Plutôt que de chercher à combler ce vide qui ne le sera jamais, l’être libre crée ce creux, ce vide où il pourra accueillir l’autre. Là il exerce pleinement sa libre volonté ; le Christ, qui est don des dons, nous en a montré le chemin : « ma vie, nul ne la prend ; c’est moi qui vous la donne ».

Et par quel renoncement laisser à l’autre la liberté d’user de ce don précieux que Dieu mit en l’homme, à savoir la parole ?

Ce renoncement, c’est le silence.

(Ce fut le mot de la fin … et l’ouverture du débat, qui commença donc par un silence)

Je souhaitais ajouter un petit mot car le texte de la seconde partie ne correspond pas exactement à la conférence donnée le 1er février ; cette seconde partie comportait une relecture plus personnelle de l’épisode du « sacrifice d’Abraham ». Cette réflexion avait été largement initiée par ailleurs (cf. travaux de Marie Balmary) mais j’ai cru qu’il m’avait été donné de pouvoir soulever encore un peu plus le voile opaque de cette histoire en découvrant le parallèle avec l’histoire de la servante Agar et du premier fils d’Abraham, Ismaël.

Or dans vos objections justes et profondes, j’entendais les corrections de plusieurs erreurs. Peut être avais-je pu apercevoir une autre lueur, une nouvelle perspective en lisant ce texte trop connu mais je n’avais pas le chemin pour m’en approcher davantage.

Le texte retravaillé que je propose à la lecture s’est enrichi des échanges qui ont suivi l’exposé et je me suis souvenu particulièrement de quatre interventions ; pardon d’avance à ceux que je ne cite pas ou si je déforme les propos de ceux que j’ai retenus :

- guidé par la symétrie, j’avais parlé de deux « sacrifices » au lieu d’un seul ; il fallait pousser la logique du parallèle plus loin ; il n’y a pas d’idée de sacrifice dans le geste d’Agar ; et puisque parallèle il y a, c’est que le sacrifice n’est pas ce qui doit être vu dans ces textes, donc dans l’histoire d’Abraham ; je retombais dans l’ornière que je prétendais dépasser ;

- « nous avons surtout besoin de discernement » et encore « c’est la vérité qui nous rend libre » ; quand les envoyés de Dieu montrent le puits à Agar et le bélier à Abraham, ils les délivrent de leur aveuglement et leur font découvrir l’enfant vers qui doit être tourné leur regard, leur amour ; ce que nous dévoilent ces textes c’est que là est le Bien, dans cette ouverture du vrai regard sur l’autre ;

- en effet, à la fin Dieu dit bien à Abraham qu’il aura une longue descendance car il a cru en Lui. Si Abraham avait tué son fils comment y aurait-il pu avoir accomplissement de la parole de Dieu qui avait déjà annoncé cette descendance ? Cette logique n’est pas accessible à Abraham dans le moment où il pense que le plus important est d’accomplir les gestes rituels de l’holocauste, ce qui est le commencement de la soumission à tous les fanatismes et terrorismes idéologiques et religieux ; le message est fort et de tous les temps.



[1] la Bible de Jérusalem signale en cet endroit le jeu de mot entre le nom Caïn (Qayn) et le verbe qanah (acquérir) 

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 09:48

                                   JESUS et l’autre

                                                  (le prochain dans les Evangiles)

                                                               père Jean-Marie PAYAN



                                       Le mot Evangile signifie Bonne Nouvelle 
         et cette Bonne Nouvelle s’exprime
dans les 4 évangiles.




I) ATTITUDE DE JESUS

1 1) : à l’égard de la foule :


- a) il en a pitié (non au sens condescendant, supérieur mais charitable, clairvoyant)


-parabole de la seconde multiplication des pains (Mt 15,
32-39 )

Jésus, cependant, appela à lui ses disciples et leur dit : » j’ai pitié de la foule, car voilà déjà trois jours qu’ils restent auprès de moi et qu’ils n’ont pas de quoi manger. Les renvoyer à jeun, je ne le veux pas : ils pourraient défaillir en route » Les disciples lui disent : « Où prendrons-nous, dans le désert, assez de pains pour rassasier une telle foule ? ». Jésus leur dit : « Combien de pains avez-vous ? »
« Sept, dirent-ils, et quelques petits poissons ».
Alors il ordonna à la foule de s’étendre à
terre, puis il prit les sept pains et les poissons, il rendit grâces, les rompit et les donnait à ses disciples qui les donnaient à la foule. Tous mangèrent et furent rassasiés et des morceaux qui restaient on

ramassa sept pleines corbeilles ! ». Or ceux qui mangèrent étaient quatre mille hommes , sans compter les femmes et les enfants. Après avoir renvoyé les foules, Jésus monta dans la barque et s’en vint dans le territoire de Magadan.



- b) il l’accueille et l’enseigne


- parabole de la première multiplication des pains (Mc 6,
34 )

En débarquant, il vit une foule nombreuse et il en eut pitié, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger, et
il se mit à les enseigner longuement.

« tout le peuple venait à lui, et s’étant assis il les enseignait » (Jn 8, 2)



1
2) à l’égard des individus :

a) Il les regarde et les aime :


- Parabole du jeune homme riche (Mc10
17-22):

Il se mettait en route quand un homme accourut et, s’agenouillant devant lui , il l’interrogeait : « Bon maître que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? ». Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon que Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne tue pas, ne commets pas d’adultère, ne vole pas, ne porte pas de faux témoignage, ne fais pas de tort, honore ton père et ta mère »-« Maître, lui dit-il, tout cela je l’ai observé dès ma jeunesse ». Alors Jésus fixa sur lui son regard et l’aima.
Et il lui dit : « Une seule chose te manque : va, ce que tu as, vends-le et
donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; puis viens, suis-moi » Mais lui, à ces mots

s’assombrit et il s’en alla contristé, car il avait de grands biens.


- Pierre au soir du Jeudi Saint (Lc 22,
61-62)

Et le Seigneur, se retournant, fixa son regard sur Pierre. Et Pierre se ressouvint de la parole du Seigneur, qui lui avait dit : « Avant que le coq ait chanté aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois ». Et, sortant dehors, il pleura amèrement.


- parabole de la résurrection du fils de la veuve de Naïm (Lc 7, 11-15 )

Et il advint ensuite qu’il se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples et une foule nombreuse faisaient route vers lui. Quand il fut près de la porte de la ville, voilà qu’on portait en terre un mort, le fils unique dont la mère était veuve, et il y avait avec elle une foule considérable de la ville. En la voyant, le Seigneur eut pitié d’elle et lui dit. : « «ne pleure pas. » . Puis s’approchant, il toucha le cercueil, et les porteurs s’arrêtèrent. Et il dit : « Jeune homme, je te le dit, lève-toi » Et le fils se dressa sur son séant et se mit à parler. Et il le remit à sa mère.


- parabole de l’obole de la veuve (Mc 12,41)

S’étant assis face au Trésor, il regardait la foule mettre de la petite monnaie dans le Trésor, et beaucoup de riches en mettaient abondamment. Survint une veuve pauvre qui y mit deux piécettes, soit un quart d’as. Alors il appela à lui ses disciples et leur dit : « en vérité, je vous le dit, cette veuve qui est pauvre, a mis plus que tous ceux qui mettent dans le Trésor. Car tous ont mis leur superflu, mais elle, de son indigence, a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.



b) il leur pardonne
sans leur faire de reproches

- parabole de la femme adultère (Jn 8,2-11)


- appel à Matthieu (Mt 9,9)

Etant sorti, Jésus vit, en passant, un homme assis au bureau de la douane, appelé Matthieu, et il lui dit : « suis-moi ! » Et, se levant, il le suivit.



c) il est en colère, contre
eux mais sans haine

- parabole de la guérison d’un homme à la main sèche ( Mc 3, 1-6)

Il entra de nouveau dans une synagogue, et il y avait un homme qui avait la main desséchée. Et ils l’épiaient pour voir s’il allait le guérir, le jour du sabbat, afin de l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main sèche : « lève-toi, là, au milieu » Et il leur dit : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien plutôt que de faire le mal, de sauver une vie plutôt que de la tuer ?. Mais eux se taisaient. Promenant alors sur eux un regard de colère, il dit à l’homme : « étends la main ». Il l’étendit et sa main fut remise en état.


Si Dieu manifeste des préférences, c’est dans l’ordre de l’urgence :


- d’abord les pauvres, les rejetés


- parabole du Bon pasteur (Jn 10, 7-18)

Alors Jésus dit à nouveau : « en vérité, en vérité, je vous le dit, Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.

Moi je suis la porte, Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira et trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et faire périr. Moi, je suis venu pour qu’on ait la vie et qu’on l’ait surabondante ? Moi je suis le bon pasteur ; le bon pasteur dépose sa vie pour ses brebis. Le mercenaire, qui n’est pas le pasteur et à qui n’appartiennent pas les brebis voit-il venir le loup, il laisse les brebis et il s’enfuit, et le loup s’en empare et les disperse. C’est qu’il est mercenaire et ne se soucie pas des brebis. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et que je connais le Père et je dépose ma vie pour mes brebis.

J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les mène ; elles écouteront ma voix ; et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur ; c’est pour cela que le Père m’aime parce que je dépose ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’enlève ; mais je la dépose de moi-même. J’ai le pouvoir de la déposer et j’ai le pouvoir de la reprendre ; tel est le commandement que j’ai reçu de mon Père.


- puis les riches , les orgueilleux. Il les aime aussi et il ne les maudit pas.

C’est l’Amour du Père qui lui permet d’être proche de nous. « Malheureux êtes-vous »



II) LE PROCHAIN


Dans la vie courante, le prochain peut être un ami, un parent, un voisin, quelqu’un qui a les

mêmes affinités, c’est-à-dire ceux qui nous sont proches.

Jésus définit ainsi le prochain : « tout être humain rencontré sur le chemin et qui a besoin de

moi à l’instant, je me fais proche de lui »


Analyse de deux situations opposées à travers deux paraboles :

Jésus nous dit d’aimer notre prochain (le bon samaritain) mais également d’aimer nos

ennemis (la femme adultère).

Aimer, c’est vouloir le bien de l’autre. « Bienheureux les faiseurs de paix ».


a) Parabole du Bon samaritain (
lc 10, 29-37)

Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit : « un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba au milieu des brigands qui, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un prêtre vint à descendre par ce chemin-là ; il le vit et passa outre. Pareillement un lévite, survenant en ce lieu, le vit et passa outre. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui, le vit et fut pris de pitié. Il s’approcha, banda ses plaies, en versant de l’huile et du vin, puis le chargea sur sa propre monture, le mena à l’hôtellerie et pris soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers et les donna à l’hôtelier, en disant : « prends soin de lui, et ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai, moi, à mon retour. Lequel de ces trois, à ton avis, s’est montré le prochain de l’homme tombé aux mains des brigands ? » Il dit :

« celui-là qui a exercé la miséricorde envers lui ». et Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même »



Le Samaritain est l’image de tout homme, quelle que soit sa race.

Il est sans doute juif or les juifs et les samaritains ne s’entendent pas.

Il est attentif aux autres, compétent et sait découvrir leurs malheurs.

Il donne son avoir jusqu’à l’imprudence, je te le rembourserai, moi, à mon retour

Jésus est présent dans tout homme : « ce que vous faites au plus petit d’entre vous, vous le faites à moi ».



b) parabole de la femme adultère (Jn 8, 2-11)

Mais, dès l’aurore, de nouveau il fut là dans le Temple, et tout le peuple venait à lui, et s’étant assis il les enseignait. Or les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en adultère et, la plaçant au milieu, ils disent à Jésus ; « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu ? » Ils disaient cela pour le mettre à l’épreuve, afin d’avoir matière à l’accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol. Comme ils persistaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre ! » Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol . Mais eux, entendant cela, s’en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux ; et il fut

laissé seul avec la femme toujours là au milieu. Alors, se redressant, Jésus lui dit : « Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle dit ; « Personne, Seigneur ». Alors Jésus dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus. »



Dans tout conflit c’est la façon de considérer l’autre qui est important.

Cette femme est-elle à accepter avec sa faute ? Jésus ne veut humilier ni la femme ni les accusateurs, il refuse de jouer le rôle de juge ou d’avocat. Il développe une attitude de médiateur. Il est solidaire de tous. il ne regarde personne puisqu’il dessine dans le sable, il doit être accroupi ou assis par terre, la femme est jetée à terre Il se situe donc à sa hauteur.

Il ne la juge pas mais il refuse de la condamner.

Dans tous les conflits, c’est l’acte qui est en cause pas celui que le commet. C’est ainsi que

l’on devrait gérer les conflits, la peine de mort, les guerres.

L’Amour nous invite à nous regarder et à regarder les autres autrement.

La Bonne Nouvelle, c’est que Dieu nous aime tous. Cette Bonne Nouvelle nous permet

d’aborder les conflits autrement et d’essayer d’autres solutions


Dans son encyclique Benoît XVI écrit :
«le christianisme est la religion du Dieu qui possède
un visage humain»



Remarques des participants après l’exposé :


- Importance du regard de Jésus et de sa présence

- Importance de Sa parole

- Importance du pardon

- L’amour est un don gratuit (il devrait être réciproque et on est parfois déçu),

- Il faut savoir prendre du recul, dépassionner les débats

- C’est le Bon Samaritain qui est à aimer

- Jésus a horreur de l’hypocrisie

- Jésus répond toujours à une question par une autre pour nous faire réfléchir et

avancer vers les autres.

- « L’originalité » de Jésus est d’avoir donné l’exemple d’un homme méprisé - le

Samaritain- pour parler de l’aide et de l’amour que l’on doit porter à son prochain.

- Quelle attitude adopter devant une situation semblable à celle du Samaritain:?:


* nous sommes souvent plus attentifs à nous qu’aux autres !

* il faut apprendre à gérer et à dépasser nos conflits internes


- Il nous est difficile de porter un regard sur les autres à cause du péché originel. On a

un regard qu’il faut toujours purifier

- Le regard que Jésus porte sur Pierre lui redonne confiance car il ne le condamne pas.

- Que faire devant la récidive ? devant les malades mentaux ? :


* Vouloir la conversion de quelqu’un n’empêche pas que l’on essaie de
l’empêcher de faire du mal aux autres (Pb de sécurité) tout en espérant dans la miséricorde divine car Dieu n’abandonne personne.

* L’intérêt particulier s’efface devant l’intérêt général


- faut-il faire passer la Loi avant le service des hommes ?

- Jésus guérissait, parlait avec autorité,

- tout en s’adressant à la foule, Jésus regarde et s’adresse à chaque homme en

particulier

- la parole de Dieu dans l’Evangile est une parole vivante.


(Michèle BOTTIN)



Prochaine réunion
: le 1er février 2010 : « renoncement, don et liberté »

(Où s’arrête notre liberté)

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 14:16
Le thème des rencontres des lundi de Saint Jacques pour 2010 est l'autre.
Le planning des rencontres est disponible ici.
Les interventions des années précédentes seront progressivement mises en lignes.
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 21:17
le texte de cette invtervention est disponible sur ce lien.

Bonne lecture
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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 18:13
Nous rappelons que les lundi de Saint Jacques reprennent ce soir, toujours sur le thème du mal.

Ce lundi soir 12 octobre 2009, à partir de 19h30, à la maison paroissiale de la Colle sur Loup, aura lieu une discussion sur l'Enfer et Satan.
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